Il y avait une foule inhabituelle à l’aéroport. Il s’agissait de Guernesey, une île britannique de 60 000 habitants, située à quarante-cinq minutes d’avion de Londres. Calme, respectable, une zone à faible fiscalité, ce qui signifiait qu’elle regorgeait de banques et de sociétés de fiducie, et donc de gens riches ainsi que de la population locale. Et parce que c’était isolé, les gens s’étaient tournés vers les sites de rencontres internationaux en ligne pour augmenter leurs chances de rencontrer des partenaires. J’y ai vécu la majeure partie de ma vie et même s’il ne serait pas vrai de dire que je connaissais toutes les femmes de ma tranche d’âge, j’en connaissais certainement beaucoup et j’avais eu la chance d’avoir des rencontres avec plus que ma part.</ p><p>Alors me voilà à l’aéroport. Dimanche après-midi, cinq heures, début de l’automne. Dans la salle d’embarquement, des couples temporaires non engagés attendaient les vols de retour vers le Royaume-Uni, ou le continent, comme nous l’appelions. Une femme d’âge moyen, pâle et épuisée, vêtue d’une robe ample Laura Ashley, était assise à côté d’un homme noir rêveur et souriant, plusieurs années plus jeune qu’elle. Une jeune femme vêtue d’un jean moulant et d’un t-shirt Robbie Williams tenait timidement la main d’un homme lisse et satisfait de lui-même, aux cheveux argentés et au corps endurci par le gymnase.</p><p>Les conversations avaient suivi leur cours et tout le monde attendait. pour l’inévitable, l’annonce du vol qui marquerait la fin de leur week-end de repas coûteux et de promenades vivifiantes sur la plage, les manifestations extérieures de rencontres organisées à la hâte qui impliquaient une rapide phase de connaissance suivie d’une baise effrénée et le réalisation que ce n’était presque qu’une fiction. Ils s’étaient assez bien entendus en ligne, alors ils avaient réussi à y arriver et maintenant c’était fini jusqu’à la prochaine fois ou peut-être pour toujours.</p><p>Mon partenaire et moi formions l’un de ces couples. Barbs vivait près de Gatwick et nous discutions depuis quelques semaines avant que je lui lance l’invitation et elle avait eu le courage d’accepter. Il ne faut pas grand-chose pour que quelqu’un vous rende visite dans une belle partie du monde, mais Barbs était une femme gentille et bien élevée dans la quarantaine et elle ne se couchait pas avec n’importe qui, encore moins dépenser plusieurs centaines d’euros pour aller quelque part et rencontrer quelqu’un qu’elle ne connaissait pas vraiment, juste pour coucher avec lui. Je l’admirais pour ça. Je la respectais. Et je l’aimais bien. Nous avions passé de très bons moments ensemble, en prenant plaisir à passer du temps, avec une grande confiance en soi. Nous avions pris la décision de passer environ quarante-huit heures comme un couple constitué, à manger et à dormir ensemble, passant le temps à nous promener en ville et sur les falaises.</p><p>Le sexe n’était pas vraiment sans importance, mais ce n’était pas la finalité de l’arrangement. Nous nous étions explorés les uns les autres et, à la fin d’une incursion, nous nous étions engagés dans un petit quelque chose appelé la vie pour combler le vide avant la suivante. C’était très civilisé, d’une manière étrange.</p><p>Barbs avait un corps que certains qualifieraient de « ample » et les femmes sur leurs profils qualifient de courbes. Cela signifie dodu. Cela signifie de gros seins mûrs et des collines jusqu’à la taille, éventuellement avec de gros fesses et des jambes robustes. J’aime ça.</p><p>J’avais dévoré Barbs comme un grand dîner du dimanche. Elle était composée de rosbif et de pudding du Yorkshire avec une délicieuse sauce. Je l’avais embrassée et léchée dans tous les endroits habituels ainsi que dans quelques endroits moins populaires avant de venir me poser sur ses fesses alors qu’elle était allongée sur le ventre, me mettant au défi de faire ce dernier détour céleste.</p><p> »Est-ce que tu comme se faire lécher les fesses ? » J’avais demandé, et elle avait répondu par un « Maaay-be » timide et enjoué, et j’en étais resté là. Puis quelques minutes plus tard, j’ai dit : « Alors, tu voudrais que je te lèche les fesses ? »